Circulation intense dans les rues, renforcement des mesures de sécurité, affluence dans des hôtels, Centres d’enregistrements et d’accréditations ainsi qu’au siège de l’UA. La capitale éthiopienne a bougé le temps du sommet…
Tous les visiteurs qui débarquaient à Addis Abeba (ici on dit Addis Ababa) étaient vite frappés, non pas seulement par la température (18 degrés), mais aussi et surtout par l’ambiance inhabituelle qui régnait dans la capitale éthiopienne. Déjà à l’aéroport international d’Addis, l’on pouvait observer une affluence des délégations venues de différents pays du continent pour prendre part au 30è sommet de l’Union Africaine(UA) qui s’est tenu du 22 au 29 janvier 2018, sous le thème « Vaincre la corruption : une option durable de transformation de l’Afrique ». Une belle occasion pour les transporteurs de se faire de l’argent, en proposant des véhicules (taxi, personnels) juste à la sortie de l’aéroport. Des badauds, mendiants et petits porteurs n’étaient pas en reste. Chacun voulait profiter de ce sommet. A sa manière. Dans des hôtels, c’était le plein. La circulation était intense dans les rues. Surtout en direction du centre des enregistrements des différentes délégations et des accréditations des journalistes. Ici, ça grouillait de monde et c’est à ce Centre, situé au niveau de Ghion Hôtel, que commençait véritablement le Sommet. Pour le cas des journalistes, les accréditations se faisaient sur présentation du Passeport et après vérification du nom du journaliste sur les listes du comité d’organisation. Après cette étape, il fallait remplir d’autres fiches, faire des prises de photo pour l’établissement des badges. Ici, le professionnalisme des équipes en place ne souffrait d’aucune contestation : Les badges étaient conçus en mois de cinq minutes. Pas de casse tête, ni de stress. Les journalistes et membres des délégations pouvaient donc se diriger au siège de l’Union Africaine où la présence significative de la police et des militaires renseignait à suffisance sur le caractère diplomatique du sommet. Il fallait franchir deux postes de contrôle avant d’accéder à l’impressionnant building de l’Union. Une salle de presse super équipée était réservée à tous les journalistes accrédités. Mais il leur fallait encore se faire établir d’autres badges pour avoir accès aux conférences. Ici les journalistes des nationalités diverses étaient en poste. L’ambiance était conviviale et des échanges fructueux. et chacun peut travailler sur les machines du Centre de presse ou sur son propre Laptop avec une connexion internet impeccable.
A côté du centre de presse, dans le grand hall, des journalistes font leur « show » : Certains font des directs, d’autres des interviews. C’est le cas de la chaine panafricaine Afrique Média dont les envoyés spéciaux sont au four et au moulin pour ne pas rater la moindre information utile pour les téléspectateurs du continent. Et du monde.
Ce 26 janvier 2018 a été l’une des journées fortes du sommet, marqué par la conférence de presse donnée par Son Excellence Sacko Josepha Leonel Correa Commissaire pour l’économie rurale et l’Agriculture. Dans la salle numéro 1 du Centre des conférences de l’UA ; Une réunion sur l’Afrique de l’Est ; la conférence de presse du commissaire aux affaires sociales et la réunion du Comité des 10 (C10) sur les reformes des Nations Unies. La Banque Africaine de Développement(BAD) n’était pas en en reste. Elle a présenté également ce jour, l’édition 2018 de « Perspectives économiques en Afrique » (PEA). Une présentation du camerounais Célestin Monga, Vice-président de la BAD en charge de la gouvernance économique et de la gestion des connaissances. La journée du 27 janvier était moins chargée : Quelques conférences et des échanges avant la grande session ordinaire de la Conférence des Chefs d’Etat et de gouvernement ouverte dans la matinée du 28 janvier en présence d’une quarantaine de Chefs d’Etats et de gouvernement.
Ericien Pascal Nguiamba à Addis Abeba.