Voici l’éclairage du Géopoliticien Luc Michel, consultant permanent de la Chaine de télévision panafricaine Afrique Média.
Le Président ougandais Yoweri Museveni a accusé l’ONU de « préserver le terrorisme » en République Démocratique du Congo (RDC), pays déchiré par l’activisme d’une centaine de groupes armés nationaux et étrangers. Museveni a fait sa déclaration mardi(30 janvier 2018) à l’issue de sa rencontre avec le russe Dimitri Titov, chargé par le secrétaire général de l’ONU d’enquêter sur l’attaque ayant fait 15 morts et une quarantaine de blessés dans les rangs des casques bleus, en décembre dernier, dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu.
Après une rencontre avec des enquêteurs des Nations Unies à propos de l’attaque dans l’Est de la RDC en début décembre, et qui a coûté la vie à 15 casques bleus tanzaniens, le président ougandais a tenu des propos, accusant l’ONU d’être à la base.
L’attaque a été attribuée aux Allied Democratic Forces (ADF), un groupe rebelle islamique ougandais qui opère dans la jungle de l’Est de la RDC. Les forces armées de la RDC (FARDC) ont lancé samedi dernier des opérations « générales et généralisées » contre la panoplie de groupes armés dont l’ADF sévissant dans le territoire de Beni, depuis 1995.