Parmi les pays invités la Russie, le Sénégal, la France et Canada. D’autres invités devront confirmer bientôt leur participation. Entretien avec le promoteur du festival, le journaliste congolais Joshua Desvers Nsiala.
Joshua Desvers Nsiala bonjour, c’est quoi le festival « La Rentrée Magazinaire » ?
La Rentrée Magazinaire est un festival annuel, une célébration vibrante de la culture africaine en général et congolaise en particulier, offrant une multitude d’activités pour les amateurs de lecture. C’est un festival annuel. La deuxième édition aura lieu au mois d’octobre, à cheval entre Kinshasa et Bujumbura
Quels sont les objectifs visés par ce festival ?
Le festival vise à donner de la visibilité aux publications congolaises, souvent méconnues et manquant de reconnaissance. L’objectif est de promouvoir les magazines et de les faire découvrir au public.
Le thème de cette deuxième édition c’est « l’unité dans la diversité ». Pouvez-vous nous expliquer ce choix et le message de cette thématique ?
Nous souhaitons confronter les cultures avec nos invités, parmi lesquels une représentante de la culture européenne de France, une autre représentant la culture américaine du Canada, une troisième pour la culture asiatique de la Russie, un ami venant du Sénégal ainsi que plusieurs artistes locaux. Cette édition mettra en lumière la célébration de la diversité dans l’unité, avec un concert d’opéra et un concert folklorique, créant ainsi une véritable fusion des cultures.
Quelles sont les cibles de ce festival ?
Le festival s’adresse à tous les passionnés de la culture, proposant des articles pour tous les arts, répartis en deux catégories : junior et senior.
Un mot sur les invités ?
La liste des invités n’est pas encore définitive, mais nous comptons déjà la Russie, le Sénégal, la France et le Canada parmi les pays invités. D’autres pays pourraient être ajoutés en fonction de notre programme d’activités.
Quelle est l’ambition de ce Festival ?
L’ambition du festival est d’unir et d’apprendre aux gens à regarder les autres avec un regard humanitaire plutôt que racial. En République Démocratique du Congo, il y a une tendance à percevoir les personnes de race blanche différemment, comme des demi-dieux, sans problèmes financiers, ayant réussi dans la vie. Nous cherchons à changer cette perception afin de promouvoir l’égalité entre tous les individus, qu’ils soient noirs ou blancs, soulignant que nous sommes tous des êtres humains susceptibles de besoin et de manque.
Entretien avec Ericien Pascal