Les dernières statistiques font état de 19 personnes contaminées, dûment recensées sur le territoire national. Le Chef de l’Etat Denis Sassou N’guesso(photo) engage tous ses compatriotes à mener le combat contre l’ennemi qu’est le COVID-19. Samedi 28 mars 2020, dans une déclaration, le Président congolais a pris d’autres mesures fortes qui prendront effet à compter du mardi 31 mars 2020. Un document à lire et à partager.
« Depuis le 14 mars dernier, sur mes instructions, le Gouvernement met progressivement en place des mesures de prévention et de protection du pays et de son peuple contre la pandémie de COVID-19. Les dernières en date étant, la fermeture des lieux de culte ; la fermeture des établissements d’enseignement préscolaire, primaire général, technique et professionnel, ainsi que des établissements d’enseignement supérieur tant publics que privés ; la fermeture des bars-dancing, boîtes de nuit et des établissements communément appelés VIP et Caves ; L’interdiction des réunions ou rassemblements de plus de 50 personnes ; La célébration, dans la plus stricte intimité, de tous les événements familiaux (mariages, veillées mortuaires, etc…) ;La fermeture jusqu’à nouvel ordre e toutes les frontières terrestres, fluviales, maritimes et aériennes sauf pour les navires et vols cargos ; le réquisitionnement de certaines formations sanitaires dans les départements de Brazzaville, de Pointe-Noire et de la Cuvette. » a déclaré Denis Sassou N’guesso. Et en tenant compte de la virulente manifestée du COVID-19, il nous fallait aller plus loin, pour espérer gagner le combat, sans trop de pertes en vies humaines. C’est ainsi qu’après avoir consulté le Président du Senat, le Président de l’Assemblée nationale, le Premier ministre, Chef du gouvernement, le Président de la Cour constitutionnelle, le Président de la Cour suprême et des éminents scientifiques, le Chef de l’Etat congolais a pris des mesures plus fortes avec effet à compter du mardi 31 mars 2020. Il s’agit de : l’instauration, dans notre pays, de l’état d’urgence sanitaire ; le confinement à domicile de l’ensemble de la population, à l’exception de ceux qui travaillent à la fourniture des biens et services indispensables ; l’interdiction de la circulation sur l’ensemble du territoire nationale, à l’exception des déplacements jugés essentiels ; la fermeture de tous les lieux de vente autres que ceux des aliments et des produits essentiels ; la régulation des ventes sur les marchés domaniaux; la mise en place d’un couvre-feu, de 20 heures à 5 heures du matin ;la mobilisation générale des forces de défense et de sécurité afin de faire respecter sans faille l’ensemble de ces décisions ; la création d’un Fonds national de solidarité pour le soutien des entreprises, la compensation des pertes de revenus des actifs et l’aide aux personnes vulnérables. Ce fonds doit mobiliser au moins 100 milliards de francs CFA courant avril 2020.
Et pour mener à bien ce combat, le Président Sassou N’guesso a mis en place la Coordination nationale de gestion de la pandémie de COVID-19 ; la Task-force sur l’impact économique et social du COVID-19 ; le Comité national de la riposte à la pandémie de COVID-19 ; et le collège des experts.
Sous l’autorité du Chef de l’Etat, la Coordination nationale se charge de définir et de faire exécuter des politiques et mesures de nature à préserver les vies humaines et à atténuer les préjudices des chocs et de restauration des équilibres économiques et sociaux. La Task-force prendra régulièrement la mesure exacte des effets économiques et sociaux résultant du contexte dans lequel nous nous trouvons. Elle proposera des solutions d’amortissement des chocs et de restauration des équilibres économiques et sociaux.
Le Comité national de riposte, lui, prendra en charge tous les aspects sanitaires, partant de la prévention au traitement des malades. Le Collège des experts, composé des scientifiques et autres experts dans différents domaines de la vie donnera à la Coordination nationale des avis sur les mesures prises et celles à prendre. Mais au-delà de l’efficacité des institutions et des décisions, il y’a le comportement. « Il doit être exemplaire. La santé, et peut-être même la vie, de chacun et de tous en dépend. » a conseillé le Président.
Ericien Pascal Nguiamba