Les parties prenantes du secteur de l’énergie se sont engagées à encourager les investissements dans le secteur de l’énergie en Afrique lors du tout premier sommet Afrique-Houston qui s’est tenu à Houston du 22 au 23 septembre 2022 et qui a connu la participation des ministres des hydrocarbures des pays d’Afrique centrale. Plusieurs participants ont pris part à cet événement de deux jours, dont le président de la République du Niger ainsi que les représentants sectoriels du Botswana, du Burundi, de la République du Congo, de l’Éthiopie, de la Guinée équatoriale, de la Gambie, du Ghana, de Madagascar, du Malawi, de la Namibie, du Niger, du Sénégal, du Soudan du Sud, de la Tanzanie, d’Ouganda, du Zimbabwe et de la République Démocratique du Congo. Lire en détails.
Au cours de ce grand sommet, les participants ont soulevé des préoccupations, des opportunités et des résultats tangibles potentiels pour inciter les entreprises de la région de Houston à mieux soutenir le développement énergétique de l’Afrique dans le cadre d’un partenariat 50/50 (gagnant-gagnant). Les discussions lors des tables rondes ont porté sur la manière de saisir les opportunités de l’appel d’offres portant sur trente blocs pétroliers et trois blocs gaziers lancés en juillet dernier. Le sommet de Houston a été l’occasion pour les investisseurs pétroliers africains d’exprimer leurs préoccupations sur la nécessité de l’égalité des chances dans le secteur de l’énergie. Un appel salué par le maire de Houston, Sylvester Turner, qui a déclaré que « Comme nous sommes la capitale mondiale de l’énergie, nous ouvrons la voie dans tous les aspects de l’industrie de l’énergie au profit de tous les pays africains. » Il a en outre réitéré que l’objectif du sommet était d’aider à établir des relations et des partenariats entre les pays africains et certaines des principales sociétés énergétiques mondiales qui comptent sur Houston pour réaliser un véritable investissement dans le secteur énergétique africain.
L’Afrique a besoin de toutes les formes d’énergie pour accélérer le développement du continent. Les dirigeants ont donc convenu à l’unanimité que le pétrole, le gaz et d’autres formes d’énergie sont nécessaires. S’exprimant lors de l’événement, le PDG de KOSMOS energy, Andrew G. Inglis, a déclaré que les émissions de carbone de l’Afrique sont assez faibles, tandis que le représentant de l’Union Africaine a de nouveau souligné que « l’Afrique a besoin de pétrole et de gaz pour alimenter son industrialisation ». Le ministre des Hydrocarbures de la Guinée équatoriale, Gabriel Obiang Lima, a profité de l’occasion du réseautage pour faire avancer son programme des combustibles fossiles pour la sécurité énergétique en Afrique. Il y a quelques mois à peine, il a déclaré que l’option des combustibles fossiles serait nécessaire avant une transition vers des sources d’énergie plus vertes et moins polluantes en Afrique.
La présidente du Central Africa Business Energy Forum (CABEF) Nathalie Lum a partagé son expertise et sa maîtrise de l’environnement des affaires énergétiques dans la sous-région CEMAC avec des experts ainsi que la volonté du CABEF d’accompagner les investisseurs potentiels dans des projets complexes sur différents terrains. Le CABEF a été assez édifiant dans l’échange de vues sur les initiatives de coopération stratégiques, politiques et pratiques nécessaires pour faire progresser le secteur de l’énergie de la sous-région.
Plusieurs participants ont pris part à cet événement de deux jours, dont le président de la République du Niger ainsi que les représentants sectoriels du Botswana, du Burundi, de la République du Congo, de l’Éthiopie, de la Guinée équatoriale, de la Gambie, du Ghana, de Madagascar, du Malawi, de la Namibie, du Niger, du Sénégal, du Soudan du Sud, de la Tanzanie, d’Ouganda, du Zimbabwe et de la République Démocratique du Congo.
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