C’est la capitale du Cameroun, Yaoundé qui a été choisie pour abriter l’atelier de lancement de ce projet intitulé « Réseaux pour la paix : prévenir et résoudre les conflits grâce à des mécanismes d’alerte précoce en Afrique ». Ce Projet est une initiative multi-pays incluant le Cameroun, l’Ouganda et le Kenya. Les détails.
Le Recodh, le Réseau Camerounais des Organisations des Droits de l’Homme et Mboscuda, l’association de développement socioculturel de Mbororos, mènent ce projet grâce à une subvention de l’ukaid. Les autres partenaires incluent le centre de recherche et de ressources de Kabarole(Ouganda), le Réseau de Développement communautaire et de ressources (Ouganda), Isiolo Gender Watch (Kenya). L’impact global de ce projet est que dans les trois pays, il y a une réduction mesurable des conflits liés à l’identité comme première étape pour améliorer la vie des populations cibles.
Au sortir des travaux de cet atelier qui a eu lieu le 19 mars 2020 à Yaoundé au Cameroun, Bertrand Tientcheu, le Responsable du Projet, a confirmé que «Le résultat escompté est que plus de 25000 membres de communautés minoritaires et autochtones au Cameroun au Kenya et en Ouganda et plus de 250 détenteurs d’obligations et acteurs institutionnels locaux, nationaux, régionaux ,internationaux démontrent une capacité améliorée de prédire et de prendre des mesures pour empêcher les identités fondées sur l’identité conflit ». Par ailleurs, on attend de ce projet qu’un mécanisme d’alerte précoce conçu spécifiquement pour chaque contexte soit établi et fonctionne dans chaque pays cible. Et qu’au moins cinq organisations de minorités et de peuples autochtones(MIP) dirigent, au nom de leurs communautés, la prévision et la prévention des conflits, et partagent des informations liées aux conflits avec les détenteurs d’obligations, acteurs institutionnels. Autre résultat escompté, l’amélioration des réseaux et des protocoles des organisations du MIP conduit à une meilleure représentation du MIP, un plaidoyer ciblé et collaboratif avec les détenteurs d’obligation, acteurs institutionnels pour une responsabilisation efficace, et des actions pour prédire, prévenir et résoudre les conflits fondés sur l’identité dans chaque pays cible et un dans la région.
Au Cameroun, par exemple, précise Bertrand Tientcheu, le projet sera mis en œuvre dans les régions du Nord-Ouest, l’Ouest, l’Est et l’Adamaoua.
Ericien Pascal Nguiamba