Les élections législatives prévues avant le 29 juillet prochain après un premier report, ont été de nouveau repoussées, « au plus tard à avril 2018 ».
« Les élections des députés de l’Assemblée nationale doivent être organisées au plus tard au mois d’avril 2018 », dit l’article 3 d’une décision de la Cour constitutionnelle prise le 11 juillet.
Selon le document, la cause est à chercher dans « l’impossibilité de concilier le temps nécessaire dont les autorités compétentes doivent disposer pour faire aboutir le processus des réformes électorales » décidées par le « dialogue politique ».
Par conséquent, les députés de la 12e législature gabonaise, en place depuis février 2012 et élus pour cinq ans, resteront, selon la décision de la Cour constitutionnelle, en fonction jusqu’à l’élection.
Le Premier ministre Emmanuel Issoze-Ngondet, à l’origine de la saisine, avait demandé à la Cour un report de 24 mois des élections législatives.
Il estimait le temps nécessaire pour appliquer les réformes électorales du dialogue politique entre 18 et 24 mois.
Selon lui, la Constitution n’autorisait pas une réforme électorale « dans l’année précédant l’échéance normale » d’une élection législative. Les élections législatives ont été une première fois repoussées en décembre 2016 pour « cas de force majeure ». Car l’annonce, début septembre 2016, de la réélection du président Bongo le mois précédent avait provoqué des violences ayant causé la mort de plusieurs personnes.
API avec bbc afrique