
Le Ministre de la Jeunesse et de l’éducation civique (Minjec) a rencontré les partenaires du secteur privé de la Région de l’Extrême-Nord du pays le 4 novembre 2019. Pour leur présenter les nombreux avantages et opportunités qu’offre Youth connekt. Cette initiative africaine lancée au Rwanda en 2012 est déjà implémentée dans une dizaine de pays du continent. Elle sera lancée bientôt au Cameroun.
Youth Connekt vise à bien connecter les jeunes à leurs modèles, leurs pairs jeunes, aux ressources disponibles, aux compétences des experts et à diverses opportunités économiques, civiques, politiques, offertes par différents acteurs, dans le but d’optimiser leur autonomisation et de faciliter leur pleine participation au développement. Au regard des résultats satisfaisants obtenus au Rwanda, premier pays d’expérimentation de cette initiative, le Youth Connekt en tant que modèle de promotion de la jeunesse, force l’admiration et tend à s’étendre rapidement à l’ensemble du continent. Cette initiative aujourd’hui adoubée par l’Union Africaine et des partenaires bilatéraux et multilatéraux, est déjà lancée dans une dizaine d’Etats africains.
Plusieurs autres pays, dont le Cameroun, y ont adhéré et engagé le processus de sa contextualisation. Aussi, pour permettre au Cameroun de mener à bien cette initiative, le Ministre de la jeunesse et de l’éducation civique compte sur la mobilisation et l’engagement des jeunes eux-mêmes, des pouvoirs publics, du secteur privé, des partenaires au développement. D’où la réunion tenue le 4 novembre 2019 à Maroua dans la région de l’Extrême-Nord avec les partenaires. Réunion à laquelle ont pris part le gouverneur Midjiyawa Bakary et le Représentant régional du PNUD, partenaire principal de la mise en œuvre de l’initiative au Cameroun. Le Ministre Mounouna Foutsou a également rencontré les jeunes de cette région, la plus peuplée du Cameroun. Il leur a donné des conseils de sage. «Les jeunes sont plus attirés par la fonction publique alors qu’un entrepreneur gagne mieux sa vie en étant son propre patron».
Ericien Pascal Nguiamba