Alex KOKO à DANG le président national du Syndicat National des Journalistes Indépendants du Cameroun(SYNAJIC)(photo, à droite) s’est adressé à ses confrères et aux membres de ce jeune syndicat, au cours d’une conférence de presse, le 10 septembre 2020 à Yaoundé. En intégralité sa déclaration.
1 – PRESENTATION DU SYNDICAT
Mesdames et Messieurs les journalistes de la presse nationale et internationale, chers Camarades,
Au nom du Syndicat National des Journalistes Indépendants du Cameroun en abrégé SYNAJIC, dont j’ai l’honneur d’avoir la charge, c’est un plaisir pour moi de vous accueillir dans cette somptueuse salle de Aurélia Palace ici à Yaoundé, capitale politique du Cameroun et siège des institutions de la République.
Mesdames et Messieurs les journalistes, chers Camarades, permettez-moi tout d’abord au nom de notre syndicat de saluer la présence de Messieurs les représentants du ministre de la communication et du ministre du travail et de la sécurité sociale du Cameroun. Je salue également la présence de monsieur Prince Théophile KWENDJEU, qui nous a fait l’honneur d’accepter d’être notre Président d’Honneur.
Comme vous pouvez le constater depuis la légalisation de notre mouvement, nous n’avons effectué aucune sortie pour des raisons évidentes et connues, nous avons attendu d’être avec la législation pour revenir vers vous, questions de vous présenter officiellement notre syndicat qui est d’ores et déjà le vôtre, pour ceux qui trainaient encore le pas.
Représenté dans les dix régions du pays, le Syndicat National des Journalistes Indépendants du Cameroun en abrégé SYNAJIC, enregistré sous le numéro SN/05 du 29 avril 2020, est une organisation corporative nationale qui regroupe des journalistes opérant dans l’écosystème médiatique camerounais, conscients du rôle de la presse dans le processus de développement de notre pays, à travers le rôle fondamental et méditeur d’information, de critique, d’analyse et d’éducation des masses publiques dans le strict respect des règles d’éthique et de déontologie. Le SYNAJIC est une organisation laïque et apolitique dont le but est de défendre les droits des journalistes et protéger les entreprises de presse, créer et entretenir parmi ses membres la notion d’éthique et de dialogue professionnelle ; créer et favoriser les liens de solidarités entre ses membres ; mais aussi soutenir ceux-ci et promouvoir les valeurs républicaines du Cameroun.
Dans ce sillage, qu’il me plaise de vous rappeler que nous nous félicitons d’avoir pris part l’année dernière au Grand Dialogue National à travers une contribution en neuf points dont deux ont été retenus à savoir : l’institution de l’usage inclusif et obligatoire dans le programme scolaire des langues officielles (le français et l’anglais) sur toute l’étendue du territoire national dès la prématernelle ; l’accélération du processus de la mise en place des instruments de décentralisation afin de permettre l’autonomisation des deux régions anglophones en leur accordant un statut particulier.
Dans le même postulat, sollicité par le ministre de la communication, nous avons rendu dans les délais, la copie de notre contribution à la finalisation de l’avant-projet de la loi sur la communication sociale au Cameroun. Et j’ose croire qu’une fois encore celle-ci fera aussi tâche d’huile.
2 – JE PROTEGE MON PATRON, JE SAUVE MA CORPORATION
Mesdames et Messieurs les Journalistes, chers Camarades,
Le bureau national de notre mouvement syndical tenait également à vous passer un message. Le message du SYNAJIC à vous les Journalistes de la presse nationale et internationale, message qui s’adresse aussi à chaque camerounais du Nord au Sud, de l’Est à l’Ouest, ainsi qu’à l’opinion internationale. C’est un message clair et formel à l’attention de chaque camerounaise et camerounais, où qu’il se trouve. Nous l’avons intitulé : «JE PROTEGE MON PATRON, JE SAUVE LA CORPORATION. »
Len effet et on l’oublie souvent, le patron est un père de famille, un créateur d’emplois, un protecteur. On ne le jette pas à la vindicte populaire, mais on le protège. Le patron est une personne influente qui favorise la carrière de l’employé par un appui matériel, financier ou moral. Le patron est un entrepreneur par rapport à ceux qu’il emploie, il favorise leur épanouissement.
Donc le Patron quand il est en difficulté mérite en retour le soutien de son ou ses employés pour tout ce qu’il apporte. Il mérite notre protection dans le souci de la préservation de l’outil de travail, notre raison d’être.
Mesdames et Messieurs les Journalistes, chers Camarades,
Je vous invite à nous lever comme un seul homme pour apporter notre soutien à un Grand Patron de Presse. Aidons le à se maintenir débout pour notre épanouissement, c’est notre fierté, car ce monsieur a changé le statut social du journaliste de la presse privée au Cameroun, faisons preuve de reconnaissance. Soutenons Sa Majesté Jean Pierre AMOUGOU BELINGA, il est des nôtres. Je profite de cette tribune pour appeler au pardon de tous ceux qui se sont sentis heurtés, meurtris par ses propos. La chambre du pardon aucun homme sage ne la referme, pardonner est belle victoire de guerre. « Ne le tuons pas par aigreur, ne le tuons pas par jalousie, soutenons le et valorisons le pour ce qu’il nous a apporté, et continue d’ailleurs à nous apporter. Reconnaissons l’homme pour ses biens faits à notre corporation. Mettons nos égos dans la poubelle et regardons ensemble dans la même direction.» Un adage de chez nous dit : « qu’on ne peut pas cracher tout le sang de la langue.»
Protégeons ce Grands Patron de Presse camerounais, contre l’adversité, qui a cours, pour des milliers de familles qu’il emploie. En rappel Jean Pierre est à la tête d’un empire ce n’est un secret pour personne ; constitué de : Vision 4, Satellite FM, le journal l’Anecdote, le magazine Africa Express, 3A Télésud, Vision Finance, Vision Exchange, Issam etc. Les enfants d’une même famille ne s’entretuent pas.
« Ne le tuons pas par aigreur, ne le tuons pas par jalousie, soutenons le et valorisons le. » Je le rappelle une fois encore, « on ne crache pas tout le sang de la langue. » Il y va de la sauvegarde des nombreux emplois et des investissements consentis.
Les membres du Syndicat National des Journalistes Indépendants du Cameroun par ma modeste voix appellent avec insistance au pardon de ceux qui se sont sentis offensés, blessés ou outragés, par les propos de ce Grand Patron de la Presse, ou par toute autre chose.
3 – AUTRES ASPECTS
Mesdames et Messieurs les Journalistes, chers Camarades,
Compte tenu de la crise sanitaire mondiale actuelle notre président d’honneur a décidé de nous distribuer les kits de protection contre la Covid-19. Au sortir d’ici chacun aura son masque pour se protéger et protéger son voisin. Ce petit geste rentre en droite ligne avec les multiples actions sociales menées par notre mouvement syndical qui ne se limitent pas qu’à cette pandémie mondiale.
Je ne saurais terminer mon propos sans vous présenter l’équipe qui m’accompagne, mais avant permettez-moi de remercier quelques personnes qui s’investissent au quotidien aux côtés de notre mouvement syndical pour stopper la propagation de la Covid-19 au Cameroun, il s’agit du Dr Euloge YIAGNIGNI MFOPOU, il est Cardiologue et promoteur de la clinique Bonne Santé qui a découvert un traitement pour l’éradiquer, l’Institut Matanfen et particulièrement la présidente de l’association des Bayam sellam, ici présente.
Moussa MFAM est premier vice – président national
Pierre Claver Nkodo, Coordonnateur National en charge de la communication.
Parfait BISSO NYOBE, Trésorier National
Grace ENGOME, Commissaire aux comptes
Fancois Bikoro, Conseiller spécial
Gamal Abdel Nasser MACHIA, Membre
Je termine par le Président d’honneur, Prince Théophile KWENDJEU.
Je vous remercie de nous avoir accordé votre précieux temps.
Fait à Yaoundé le 10 septembre
*Alex KOKO à DANG , Président du Synajic