Le PRODEL a visité une exploitation de « métisses » en juin 2018 à Mindjif. Une expérience d’insémination artificielle.
1 à 2 hectares de ranch. Une barrière en matériaux définitifs délimite le territoire des animaux de Seidou Khari. Le médecin vétérinaire à la retraite a bénéficié d’un programme d’insémination à la station de Louguéré. Il y a envoyé 25 têtes de bétail. L’exploitant compte désormais 21 naissances, 8 femelles comprise : « C’est la population des métisses que j’ai aujourd’hui. Je signale aussi 2 mortalités. Il me reste donc 19 métisses », précise Seidou Khari.
Les métisses en question partagent le même enclos avec le bétail ordinaire. Toutefois, les contacts avec les métisses sont rares ou inexistants. Les 2 espèces s’agglutinent en bandes distinctes au sein de l’élevage. Seidou Khari estime détenir le savoir exigible pour bénéficier d l’offre du PRODEL : « Je me réjouirai d’accueillir des génisses gestantes. J’ai les capacités de les entretenir. Je dispose d’hectares de bracchairia et de mil fourrager. Le tourteau de coton leur parviendrait en compléments alimentaires ».
La visite de terrain, 5 km plus loin, permet de confirmer l’envergure de son champ fourrager. L’herbe s’y étend à perte de vue.