Entre Présidentielle en Côte d’Ivoire, Accusations d’activités Djihadistes, l’ex-président burkinabé Blaise Compaoré négocierait l’exil du côté du Togo, à la veille de la présidentielle d’octobre 2020 en Côte d’Ivoire. Les révélations de « Courrier Diplomatique ».
« Après avoir été chassé au pouvoir par le peuple burkinabé en 2014, Blaise Compaoré a été accueilli en Côte d’Ivoire par le Président Alassane Ouattara, qui lui avait par la même occasion attribué la nationalité ivoirienne. Mais si depuis lors, ce dernier vit en toute quiétude en terre ivoirienne, les jours à venir semblent incertains. Avec l’élection présidentielle, le pouvoir actuel d’Abidjan est habité de plusieurs incertitudes qui risquent mettre à mal les garanties de survie de l’ex chef d’Etat du Burkina Faso. Ce dernier chercherait alors une échappatoire avant que les évènements ne tournent à la dérive. Ne pouvant pas retourner dans son pays natal le Burkina Faso, l’ex président se tournerait vers le Togo » écrivent nos confrères qui indiquent que
« BLAISE COMPAORE(est) SUSPECTE D’ENTRETENIR DES RELATIONS DOUTEUSES
AVEC DES GROUPES JIHADISTES CONTRE OUAGADOUGOU ». Le journal indique qu’
« Il y’a plusieurs mois de cela, interrogé sur les rumeurs de liens entre des groupes jihadistes et l’ancien pouvoir, le président burkinabè Roch Marc Christian Kaboré avait clairement indiqué qu’il s’agissait d’un fait avéré. « Qu’il y ait eu des liens, ce ne sont pas des rumeurs, c’est un fait établi (…) il y avait un deal (…) L’ex-président Blaise Compaoré a joué un rôle de médiation au Mali qui fait que, de façon constante, nous avons eu ses collusions avec les forces jihadistes au Mali », avait alors déclaré le chef de l’État burkinabè, ajoutant qu’il «pesait ses mots ». Des déclarations qui viennent alors confirmer ces accusations, et dissiper le doute sur cette affaire. Un autre point marquant, son amitié avec le général Diendéré aujourd’hui aux arrêts. Toutefois, les sources stipulent que ce dernier serait toujours en coaction avec Blaise Compaoré dans le but de faire tomber le pouvoir de Ouagadougou. Notons qu’il y’a quelques années déjà, des photos montrant Gilbert Diendéré, ex-chef d’état-major et Moustapha Limam Chafi, ex-conseiller spécial, en plein désert malien, en compagnie de chefs jihadistes avaient été divulguées » peut-on lire. « Incertain pour l’avenir de son protecteur en Côte d’Ivoire d’une part, ne pouvant pas pour le moment retourner au Burkina Faso son pays, Blaise Compaoré se retrouve piégé entre deux fronts. Le Président Faure Gnassingbé du Togo lui permettra-t-il alors de continuer son exil dans son pays ? » s’interroge Courrier Diplomatique ».
Source « Courrier Diplomatique »